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Témoignage - INSA LYON - Guillaume LAFFITE

Interview du Conseillé en prévention de l'INSA Lyon

Durée : 8 min

En pleine crise du Covid-19, l'INSA Lyon nous a fait confiance pour installer des purificateurs d'air et des capteurs de CO2. Après plusieurs mois, 

Guillaume LAFFITE, conseiller en prévention de l'INSA Lyon nous parle de son retour d'expérience sur la crise du COVID et les solutions IDR. 

idr-photo-guillaume-Laffite-INSA-LYON

Bonjour Guillaume, peux-tu te présenter ? 

Je m'appelle Guillaume Laffitte, je suis conseiller de prévention à l'INSA de Lyon. Je suis le responsable de toutes les démarches de santé et de sécurité au travail. J'ai été notamment beaucoup sollicité dans le cadre de la crise sanitaire.

L’INSA Lyon c’est quoi ? 

Nous sommes une école d'ingénieur et nous formons des futurs ingénieurs. Un grand groupe avec à peu près sept INSA en France. A Lyon, nous sommes le plus grand INSA de France ; nous avons à peu près 6000 étudiants. Nous faisons aussi de la recherche avec 23 laboratoires.
 

Qu’est-ce qui a changé à L’INSA avec l’arrivée de la COVID-19 ? 

Les missions que je fais en temps normal ne sont pas les mêmes que celles que je gère en gestion de crise. Il faut beaucoup communiquer et travailler sur les différents protocoles gouvernementaux qui sortent et qu’il faut adapter à notre environnement, ce qui n’est pas toujours évident parce que nous avons des contraintes budgétaires et des contraintes en termes de moyens opérationnels et de moyens logistiques ; il faut donc constamment prendre la théorie de protocole et voir ce qui est faisable à notre niveau. 
 

Quelles actions l’INSA a mis en place pour protéger au mieux ses équipes et ses étudiants ? 

Nous avons dû mettre du gel hydroalcoolique à chaque entrée de bâtiment et à disposition dans chaque salle de cours, ainsi que des lingettes ou des produits de désinfection dans toutes les salles qui sont fréquentées.

Nous avons aussi utilisé une nouvelle technologie telle que les purificateurs d’air d’IDR que l’on a mis en face, dans nos restaurants INSA car c'est là où les gestes barrières étaient les moins respectés parce qu’il n’y a pas de port de masque pour manger et, si les étudiants sont à 100% en présentiel, alors ils sont à 100% dans les restaurants donc il fallait vraiment trouver une solution concrète pour réduire le risque lié à la crise sanitaire. 

INSA - IDR - purificateur mont blanc dans le réfectoire
Bureau INSA - purificateur d'air himalaya  au sol et capteur CO2 mini sur une table

Quelles solutions IDR ont été installées par l’INSA de LYON ? 

Nous avons mis en place les purificateurs d’air aux restaurants. Nous en avons 5 dans le grand restaurant qui accueille le plus d’usagers et un dans les autres restaurants, qui sont plus petits, afin de couvrir l'ensemble de la zone. Nous avons aussi mis en place des capteurs de CO2 et ils ont été mis à disposition des enseignants qui voulaient en faire usage.
 

Vous avez choisi des purificateurs mobiles…Vous les utilisez dans d’autres occasions ?

Nous les utilisons notamment quand il y a des évènements particuliers en présentiel, que ce soit pour des évènements associatifs étudiants ou pour des évènements dans lesquels nous recevons des personnalités politiques. On les utilise aussi à côté pour d'autres évènements plus ponctuels.
 

Comment vous est venue l’idée d’installer des purificateurs à l’INSA ?

Purificateur d'air mont blanc refectoire INSA

En tant que conseiller de prévention, je suis beaucoup les actualités adaptées aux dispositifs de prévention sanitaire, et ce du mieux possible. Je regardais ce qui se faisait dans d'autres pays et je sais qu'en Allemagne les purificateurs d’air étaient largement mis à disposition, dans les écoles notamment. J’ai donc commencé à m'intéresser à la question des purificateurs d’air.

Quand on travaille à INSA et qu’on a une nouvelle technologie, nous sommes toujours très intéressés par « comment ça fonctionne », « comment ça marche » et quelle plus-value cela peut apporter.

Entre mes recherches et la proposition du produit IDR, j’ai été rapidement assez convaincu tant de l'efficacité du produit que de la nécessité le mettre en place dans les restaurants

Pourquoi avoir choisi nos purificateurs d’air par photocatalyse plutôt que de l’HEPA ?

Collection IDR Oxymore - purificateur d'air par photocatalyse

Au-delà de ce que propose la réglementation, notamment en gestion de crise, il faut savoir faire preuve de discernement. J’ai estimé que c'était à moi de voir qu’elle était la meilleure solution pour mon établissement et pour mes usagers. Au moment de faire un choix, il m'a semblé que les purificateurs d’air IDR étaient les plus efficaces.  Je pense qu'il faut savoir prendre des risques et faire confiance à la nouvelle technologie, ce qui est une des valeurs de l’INSA.

Pour moi, c'était peut-être un pari à faire, mais un pari qui pour l'instant est réussi.
 

INSA de lyon ecrit sur un batiment

Tu as eu des interrogations face à la découverte des purificateurs ?

J’ai eu des questions sur la façon dont ils fonctionnent ; je l'expliquais alors avec mes mots et avec ce que je savais. Il y avait beaucoup de questions sur ce que préconise le gouvernement. Dans les protocoles du gouvernement, on n'a pas cette notion de purificateur d’air. Je disais que: 

 

" Les purificateurs d’air sont un complément au protocole actuel pour amener une protection supplémentaire . "

Cela a toujours un côté hyper rassurant notamment pour la problématique COVID. En tout cas, ça a suscité beaucoup d'intérêts et de questions dans le sens positif du terme, parce que ces purificateurs d'air sont quand même assez discrets et quand ils voient écrit “grâce à cette machine l'air est purifié dans cette salle“,  il y a un côté rassurant et cela montre que l'INSA a mis en place des actions efficaces pour la santé de tous.

Quel bilan fais-tu des solutions IDR ?

Il a été très positif, dans le sens où, d'un point de vue sanitaire, nous n’avons pas eu de cluster déclaré dans les restaurants, alors que c’était une de mes plus grosses craintes. Pour la restauration, je suis hyper satisfait et mes collègues en utilisaient aussi dans d'autres salles comme la salle de convivialité, et nous n’avons jamais eu de cluster non plus. Je pense qu'il y a aussi un lien de cause à effet quant à l'installation de ces purificateurs d'air.
 

Capteur scanair CO2Mini dans une salle de classe sur un bureau

Pour les capteurs de CO2, on a eu pas mal de demandes de la part des enseignants, donc nous en avons distribué un nombre significatif.

Après, à titre personnel, je suis un peu moins convaincu dans le sens où si ce capteur est juste là pour me dire qu'il faut ouvrir la fenêtre alors on peut le faire toutes les heures et je pense que ça suffit largement.

Cependant, il y a pas mal d'intérêt de la part des enseignants pour en avoir et pour les utiliser pendant leur cours.  Ils étaient plutôt contents qu’on leur en distribue donc le bilan est quand même positif.  

Je pense qu'il y a aussi un gros lien de cause à effet par le fait que nous n’avons pas eu de problématique particulière liée au COVID.

En toute objectivité, conseillerais-tu nos solutions à d’autres établissements

purificateur himalaya en gros plan

Oui, je conseillerais cette solution parce que je pense que le plus important c'est que chaque établissement doit cibler la zone où il sait qu'il y a un danger ou une un risque particulier lié au COVID-19.

Je pense qu’une fois que ces endroits sont ciblés, il faut voir la solution la plus adaptée comme un purificateur Mont Blanc (ou un Himalaya) en fonction de la superficie et de l'usage que l'on fait du lieu choisi. Pour ma part, c'était le restaurant et le centre des sports que j'avais ciblés.  

Je pense que chaque établissement doit faire sa propre cartographie et déterminer quelle salle va poser problème et à quelle fréquence et, ainsi, mettre un purificateur d’air pour améliorer et réduire ce risque de contamination.

Après la fin du COVID, Penses-tu utiliser les purificateurs d’air ? 

On va les conserver parce qu’il n'y a pas que le COVID dans la vie. Il y a aussi d'autres maladies dans l'air et je sais que ces purificateurs d’air font aussi les allergènes. 

Moi qui ai beaucoup d'allergies au printemps, celui que j'ai dans mon dans mon bureau va m’être hyper utile, donc je compte bien les conserver et je compte bien les utiliser encore pour réduire d'autres risques liés à d'autres maladies, virus ou bactéries.
 

Un mot de la fin ? 

Je pense que cette crise sanitaire nous a montré qu'il fallait beaucoup d'humilité face aux virus et qu'il ne fallait pas sous-estimer ou jouer avec ça mais, au contraire, essayer de trouver les meilleures solutions possibles pour réduire ce risque de contamination.

C’est à chacun de faire attention et à chacun de prendre soin de soi.